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458                       LA R E V U E LYONNAISE
  Trésorier : M. PALUD;
  Bibliothécaire : M. MICHEL ;
  Bibliothécaire-adjoint: M. DOMEGK.
  Membres du Comité de publication: MM. BESSE, FRANCK, BONNEL, A. PERRIN,
GOYBET, RuPLINGER, TREPPOZ.
   M. Palud, trésorier, communique le compte rendu des recettes et dépenses de
la Société pendant l'année 1881. Les dépenses se sont elevéesà 751 fr. 40; l'actif
au début de l'année était de 8.679 fr. 45; il reste donc 7.928 fr. 05 constituant
l'actif au 1 er janvier 1882.
   La séance est levée à neuf heures et demie.

    Séance du 9 février 1882. — Présidence de M. Bonnel. — Deux candida -
 uressont présentées et appuyées : 1° M. Michalet, chef d'institution, rue du
Bon-Pasteur, 35 ; 2° M. Rodier, professeur au lycée de Saint-Rambert. Elles
seront mises à l'ordre du jour de la prochaine séance.
    M. Gourju est élu membre honoraire.
    La parole est donnée à M. Gargan pour la lecture de Quelques feuillets déta-
chés d'un journal de voyage. C'est le récit d'un voyage à Rome par Marseille,
Nice, Gênes et Milan.
    M. le Président annonce que M. Lacroix a été nommé officier d'Académie, et
que M. Hugentobler a reçu du Ministre de l'Instruction publique une médaille
d'or.
    La séance est levée à neuf heures.
    Séance du 9 mars 1882. — Présidence de M. Bonnel. — La Société a reçu une
lettre du secrétaire général de la Société de géographie, envoyant le portrait tissé
de M. de Lesseps.
    M. Michalet, chef d'institution, et M. Rodier, professeur au lycée de Saint-
 Rambert sont nommés à l'unanimité membres titulaires de la Société.
    La parole est donnée à M. Guillard pour la lecture d'un opuscule intitulé : Une
explication au scepticisme de Pascal. M. Guillard suit les traces du scepticisme
dans les écrits de Pascal, depuis la préface du Traité du vide jusqu'aux Pensées,
 en cherche l'explication dans le genre d'enseignement qu'a reçu le philosophe :
 il croit que la prédominance qui y a été donnée aux mathématiques sur tout le
 reste, a induit Pascal à ne voir la vérité que dans l'absolu ; que cette disposition
 d'esprit lui a fait méconnaître la vraie méthode en histoire, en philosophie, en
 apologétique, qu'elle l'a poussé au jansénisme, et a âni par le dégoûter, même des
 sciences positives. M. Guillard conclut à la nécessite de fortes études en histoire
 et en philosophie et il émet le vœu que la dernière année des études classiques
 soit mieux défendue contre l'impatience des candidats et l'indifférence des pouvoirs
 publics.
    Une discussion intéressante entre l'auteur et quelques membres suit la
 lecture de cette œuvre qui est renvoyée au Comité de publication.
    La parole est donnée à M. Desgrand qui continue la lecture de son travail sur
 les Reliyions et le progrès économique. Il traite de la religion officielle en Chine.