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          NOUVEAUX SOUVENIRS DE PONDICHÉRY                        381
satisfaites ; mais lorsqu'on ne les honore pas, tous les actes pieux
sont stériles. »
   « Les maisons maudites par les femmes auxquelles on a refusé
les hommages qui leurs sont dus, se détruisent entièrement,
comme si elles étaient anéanties par un sacrifice magique. »
   « De la femme seule procèdent les enfants, l'accomplissement
des devoirs pieux, les soins empressést le plus délicieux plaisir
et le ciel pour les Mânes des ancêtres et pour le mari lui-
même. »
   « Dans toute famille où le mari se plaît avec sa femme et la
femme avec son mari, le bonheur est assuré pour jamais. »
   Voilà maintenant les jugements sévères; ce sont de beaucoup
les plus nombreux.
    « Manou ayant donné en partage aux femmes l'amour de leur
lit, de leur siège et de la parure, la concupiscence, la colère et
la perfidie, que les hommes ne reconnaissent aucune capacité aux
 femmes, afin qu'elles se conduisent sans éprouver de mal. »
    « Une petite fille, une jeune femme, une femme avancée en âge
ne doivent jamais rien faire suivant leur volonté, même dans
leur propre maison. »
    « Pendant son enfance, une femme doit dépendre de son père;
pendant sa jeunesse, elle dépend de son mari ; après la mort de
 son mari, de ses fils ; -si elle n'a pas de fils, des proches parents
 de son mari, ou, à leur défaut, de ceux de son père ; si elle n'a
 pas de parents paternels, du souverain. Une femme ne doit jamais
 se gouvernera sa guise. »
    « Qu'elle ne cherche jamais à se séparer de son père, de son
 époux ou de ses fils; en se séparant d'eux, elle exposerait au
 mépris les deux familles. »
    « L'autorité de l'époux sur l'épouse repose sur le don que le père
 lui fait de sa fille, au moment des fiançailles. » ,
    « Il est dans la nature du sexe féminin de'chercher ici-bas à
 corrompre les hommes, et c'est pour cette raison que les sages
 ne s'abandonnent jamais aux séductions des femmes. »
    « Une femme vertueuse doit vénérer son. mari comme un Dieu,
 quoiqu'il soit infirme ivrogne et débauché. »
    « Il n'y a ni sacrifice, ni pratique pieuse qui concerne les