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434                  LA REVUE LYONNAISE
Syméoni, florentin, né en 1509, mort à Turin en 1590 ; Guillaume
du Choul, bailli des montagnes du Dauphiné ; les trois Vauzelles ;
Jean du Peyrat, mort en 1549, lieutenant du Roi en Lyonnais,
célébré par les poètes contemporains ; Jean Voulté, mort en 1552;
Rousselet, jésuite; Nicolas Bourbon de Vandeuvre, Estienne Dolet;
Benoît Court, chevalier de l'église de Lyon, mort après 1553;
Benoît du Troncy, longtemps secrétaire de la ville.
   C'étaient également les historiens Guillaume Paradin, doyen de
Beaujeu; Pierre Bruilloud,le savant jésuite auteur àuLugdunum
sacro-profanum ; Gabriel de Saconay, doyen du Chapitre de
Lyon. Il y eut aussi des poètes, et ils brillèrent d'un vif éclat. Les
uns écrivaient en latin, comme Etienne Dolet, Voulté, Nicolas
Bourbon, Philibert Gérinet, chevalier de l'église de Lyon ; Ducher,
professeur au collège de la Trinité ; Guillaume du Peyrat; Claude
Rousselet, seigneur de la Part -Dieu ; Claude Bigottier, professeur
à la Trinité ; Jean deBussières, jésuite. D'autres faisaient de petites
compositions qu'ils appelaient Epigrammata. Nicolas de Bourbon
était l'ami de Mathieu et de Jean de Vauzelles, de Thomas de
Gadagne, le riche banquier florentin, de Sébastien Gryphe, le
célèbre imprimeur, de Maurice Scève, littérateur mort en 1560, et
de Guillaume Scève, cousin de Maurice et Jean Grolier.
   D'autres parlaient la langue des dieux, en français, comme
Charles Fontaine, né à Paris vers 1515, mort en 1588, Antoine
Du Verdier, seigneur de Vauprivas, homme d'armes du gouver-
neur de Lyon, Antoine du Saix, Claude Mermet, notaire ducal,
Pierre de Cornu, Bonaventure des Perriers, Thomas Courval,
Sonnet, Jacques Tahureaud, Pierre de Dimier, Philibert Bugnyon,
conseiller et avocat du Roi en l'élection de Lyon ; Guillaume Gué-
roult, né à Rouen, réfugié à Lyon, après avoir quitté Genève;
Claude de Taillemont, ami de Maurice Scève; Antoine Moulin,
valet de chambre de la reine Marguerite de Navarre, éditeur des
œuvres de Clément Marot et de Pernette du Guillet ; Olivier de
Magny, ami de Louise Labé ; Maurice Scève, le descendant des
marquis piémontais deSceva, le collaborateur de Louise Labé à
son livre du Débat de folie et d'amour.
  A côté de ces hommes distingués se rencontraient des femmes
dont les Lettres s'honorent et dont nous aimons encore feuilleter