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316 LA REVUE LYONNAISE quatrième degré exclusivement La représentation s'arrête aussi à ce degré, A défaut de fils et de leurs représentants viennent les veuves ; toutes les veuves , suivant les uns ; la femme aînée, suivant les autres. Après les veuves, les filles, d'abord celles non mariées ; ensuite celles mariées, ensuite les filles veuves. La représentation pour les filles s'arrête à leurs fils. A défaut des filles et de leurs fils, la succession passe aux ascen- dants, au père d'abord, ensuite à la mère. 2° Succession collatérale. — En première ligne viennent les frères du défunt, les germains passant,avant les utérins et les con- sanguins, mais ces deux dernières classes passant avant les neveux, mêmes issus de germains. La successibilité collatérale dans la ligne masculine s'arrête aux petits neveux inclusivement. A défaut de petits neveux, par les frères, les biens sont dévolus aux fils des filles, à l'exclusion des oncles du défunt. Les sœurs ne succèdent pas. 3° Une succession en déshérence passe au percepteur du défunt, à son pupille, à son prêtre ordinaire, à son camarade d'études, aux Brahmes instruits et vertueux, au souverain. 4° La succession des veuves a des règles particulières. Les biens par elles recueillis dans la succession de leurs maris doivent retourner après elles aux héritiers de ces derniers. Quant à leurs biens particuliers, ils passent d'abord à leurs descendants dans la ligne féminine. Les fils ne les recueillent qu'à défaut de filles et de petites-filles. Les biens d'uue femme mariée morte sans postérité vont au mari ou aux héritiers du mari, ou bien aux héritiers naturels de la femme, suivant le mode qui a réglé la célébration du mariage. Les biens d»une femme morte sans avoir été mariée passent à ses frères utérins ; à défaut, à ses ascendants, la mère primant le père. Incapacités. — Ceux-là sont incapables qui ne sont pas aptes à la célébration des obsèques. Les eunuques, les sourds-muets de naissance, les fous, les idiots, les dégradés ou exclus de leur caste, les ascètes, les veuves qui se livrent à l'incontinence, les gens atteints de certaines maladies telles que la lèpre et l'élépliantiasis. Tous ces incapables n'ont droit qu'à des aliments.