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NOUVEAUX SOUVENIRS DE RONDIGHÉRY 383 femmes, mais qu'il se garde démettre en elles toute sa confiance. Qu'il ne montre pas d'impatience auprès d'elles, mais qu'il ne les entretienne pas de choses importantes. » Narada. « Les femmes, quoique nées de -familles nobles et mariées à des hommes de mérite, ne se tiennent pas dans les bornes du devoir. » « S'il est impossible aux femmes d'avoir accès auprès des hommes, elles se séduisent entre elles. Le feu n'est pas satisfait par le bois, l'océan par les rivières, la mort par la fin de tous les êtres, ni la femme par l'homme. » « Les femmes ne portent pas grande affection à leurs maris, bien que ceux-ci leur donnent tout ce qu'elles désirent, se soumettent à leur volonté et les protègent contre les dangers. » « La femme est le pire des fléaux. » Comme on le voit, si quelques-uns de ces textes sont empreints d'indulgence, la plupart stigmatisent sans pitié les défauts inhérents au sexe faible, et, loin de chercher à l'en corriger, s'en autorisent pour condamner la femme à une dépendance éternelle, à une éternelle absorption de son individualité par celle du mari. Voici, d'après le Maha-Bharala, le portrait de la femme par- faite : « Je suis respectueuse envers mon beau- père et ma belle-mère ; je leur lave les pieds ; je leur offre du riz safrané pour le sacri- fice et des fleurs ; je les parfume avec de l'encens; je les vénère, comme si j'étais leur propre fille. Je balaie la maison, la cour intérieure, la porte d'entrée. Je ne tiens pas de discours inutiles, et je ne cherche querelle à personne. Je ne lie pas de conversa- tion avec les passants. Le toit de ma maison est pour moi le temple de Dieu, le monde des êtres célestes, le ciel; je ne connais pas d'autre demeure. « Je suis debout avant le lever du soleil. Je balaie la maison, je l'enduis de bouse de vache, je nettoie les vases de cuivre, je bénis le soleil, et je réveille ensuite mon mari. Après que mon beau-père et ma belle-mère m'ont donné leur bénédiction,, je leur offre ia nourriture que Dieu nous donne et que je prépare. Je l'offre ensuite à mon mari,, et je présente le bétei'et l'arec. Je vénère mon mari comme un Dieu, et j'écoute aveuglement ses