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382        •         LA REVUE LYONNAISE.

femmes en particulier. — Qu'une femme chérisse et honore son
mari, elle sera honorée dans le ciel. »
   « Souvent les femmes n'examinent pas la beauté et ne s'arrêtent
pas à l'âge ; que leur amant soit beau ou laid, jeune ou vieux,
peu importe ; c'est un homme et elles en jouissent. »
   « Quelles que soient les qualités de l'homme auquel une femme
est unie par un mariage légitime, elle acquiert elle-même, ces
qualités, de même que la rivière par son union avecl'oeéan. »
   « Le témoignage unique d'un homme exempt de cupidité est
admissible dans certains cas, tandis que celui d'un grand nombre
de femmes, même honnêtes, ne l'est pas, à cause de l'inconstance
de l'esprit féminin. »
   « Une femme, un fils, un domestique, un élève, un frère du
même lit, mais plus jeune, lorsqu'ils commettent quelque faute,
peuvent être châtiés avec une tige de bambou ou une corde,
mais toujours sur la partie postérieure du corps et jamais sur
les parties nobles. »
   Etrange moyen de répression, condamné d'ailleurs par cette
sentence d'uni poète Indien : « Ne frappez pas une femme, même
avec une fleur, fût-elle coupable de cent fautes. »
   J'ai extrait des Pouranas et de différents auteurs les lignes
suivantes :
   Bhagavata Pourana. « Le Dieu Indra ayant tué un Brahmane,
les femmes consentirent à prendre une part dans la responsabilité
de ce meurtre-, à condition de pouvoir toujours jouir des plaisirs
de la volupté. Le flux menstruel est le signe visible de leur crime. »
   Dakcha. « Des femmes, quoique pourvues de vêtements, d'ali-
ments et de bijoux, déshonorent leurs maris, les sucent comme
des sangsues. Encore les sangsues ne boivent-elles que le sang,
tandis que les femmes enlèvent tout : richesse, esprit, force et
travail. »
   « Auprès de son mari, la femme enfant est pudique; jeune, fait
la difficile, et vieille, ne ressent que de l'indifférence. »
    Veichiehta. « La plus excellente des bonnes œuvres qu'une
femme puisse faire, c'est d'obéir à son mari. »
   « La femme est faite pour obéir à tout âge. »
    Vichnou Pourana. « Que l'homme ne manque pas d'égard aux