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Ut) LA REVUE LYONNAISE maison. Seuls les' appartements' se maintinrent aux évaluations prévues et les dépassèrent bien vite. Les actions subirent de grandes dépréciations. Les entrepreneurs qui avaient reçu en actions 40 pour 100 du montant de leurs tra- vaux, ayant besoin de « faire de l'argent», vendirent leurs actions bien au-dessous du taux de l'émission. Les capitalistes, qui eurent l'intelligence de s'en saisir à bas prix et de les garder paisiblement en portefeuille, firent une excellente affaire. Elles sont cotées au- jourd'hui 600 francs, soit 100 francs au-dessus de leur prix d'émission. Mais le taux de leur capitalisation est encore fort su- périeur à celui des actions de la rue Impériale, car les actions de là rue de la Bourse ont un revenu de 20 francs, et au même taux de capitalisation, elles devraient valoir 880 francs. Gela tient, pour les actions de la rue Impériale, aux conditions particulières que nous avons fait connaître. Quant aux obligations de la rue de la Bourse, dans vingt-huit années, elles auront toutes été remboursées et la Société se trouvera propriétaire d'immeubles dégrevés. * Avant de devenir une Société en commandite, la Société civile, qui avait bâti, avait dû recourir à des emprunts hypothé- caires pour payer les 60 pour 100 affectés en argent aux entre- preneurs sur le montant de leur travaux. Naturellement on devait prélever sur les obligations de quoi rembourser les emprunts hypo- thécaires. Telle était la dépréciation de l'entreprise que les obli- gations ne furent prises qu'en partie par le public. Par un arran- gement conclu, il y a sept ou huit ans, avec la Société de la rue Impériale, celle-ci s'est.chargée de toutes les obligations res- tantes. Cette opération a permis de rembourser à leur échéance les premiers emprunts hypothécaires. LA COMPAGNIE DE LA RUE DES ARCHERS Je ne mentionne que pour mémoire cette Compagnie, composée des mêmes entrepreneurs que ceux de la rue de la Bourse; Elle'