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CITOYENS ET BOURGEOIS DE LYON A DIVERSES ÉPOQUES LES TERRIERS * Les terriers, si souvent mentionnés avec les maîtres des métiers, syndics, maîtres-gardes des corporations lyonnaises, sur les docu- ments historiques et plus particulièrement dans les syndicats ou procès-verbaux des élections consulaires2, ont été délaissés par quelques-uns des historiens de Lyon, et insuffisamment expliqués par ceux d'entre eux qui signalèrent cette désignation exclusive. Rubys, le premier en date, a donné la meilleure et la plus longue explication, avec l'emphase qui lui est propre: « L'élec- tion des consuls eschevins se faict par chacun an le dimanche avant la feste Sainct-Thomas, par les terriers et maistres des mestiers qui, pour ce faire, sont assemblez et convoquez en l'hostel commun. Les terriers sont les deux plus anciens conseillers du nombre de ceux qui doivent sortir de charge ; et ont esté ainsi appelez parce que par la cognoissance et expérience des voix, 1 Les deux premières parties de cette étude ont été publiées dans la Revue du lyonnais, 1876 et 1878, sous les titres: La Préeonisation. — L'ancienne adminis- tration consulaire a-t-elle été gratuite ? Il ne s'agit pasici des plans ou registres terriers. 2 Arch. municip., BB. Syndicats. — Il est sans douti inutile d'expliquer ce que représentaient les corporations.