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44 LA R E V U E LYONNAISE fit aussi dans la suite très heureusement. « Elle emmena avec elle, chez M. de Segonce son époux, sa fille aînée, laissant la seconde et ses deux fils dans le dessein.de les envoyer quérir plus tard. Mma la comtesse de Feugerolles, ayant su le danger où messieurs ses frères et mademoiselle sa sœur pouvaient être chez un beau- père hérétique, obtint le pouvoir de les garder chez elle, pour les élever dans la piété dont elle faisait une très -haute profession, en étant un modèle parfait à toutes celles de sa naissance... « Ils y demeurèrent quelques années ; une si belle éducation pro- duisit tout d'abord, dans ces riches fonds, des fruits très rares, spécialement en la petite demoiselle. » Comtesse de GHARPIX-FKUGEROLLES, NÉE SAINT-PRIEST. (A suivre.) •La notice sur le château de Feugerolles, qu'on peut considérer comme la première partie de celle-ci, a été tirée à petit nombre, exclusivement pour les amis de l'auteur. Un exemplaire pris, dans une vente, en flagrant délit de vagabondage, a été payé, par un amateur distingué, plus de soixante francs. Elle a paru en 1878. (Imprimerie L. Perrin et Maiïnet, Lyon, 1878, in-8° de 158 pages.) Cette attrayante publi- cation a été analysée dans la Revue du Lyonnais de 1S77, p. 297, par son directeur, M. A. Vingtrinier, avec un soin tout littéraire. Ce compte rendu sert d'in- troduction naturelle au nouveau volume dont M me la comtesse de Charpin veut bien donner la primeur à la Revue lyonnaise : nous croyons donc devoir le signaler à nos lecteurs, 11 leur sera facile d'y recourir avec les indications qui précèdent. LA DIRECTION.