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           LA R E V U E        LYONNAISE
Inclinant à demi sa taille souple et ronde
Elle secoue et tord sa chevelure blonde
D'où ruissellent à flots perles et diamants.

Le vieux Poséidon la porte sans secousse,
Et l'heureuse Cythère, où le zéphyr la pousse,
Dé ses futurs autels jette-les fondements.




           L'AIGLE DE JUPITER

L'oiseau de Jupiter, ministre du tonnerre,
Se dirige, à l'appel du maître souverain,
Vers Lëmnqs, où Vulcain fait résonner la terre
Sous les coups redoublés de son marteau d'airain.

L'aigle arrive à plein vol sous le noir souterrain.
Aux feux intermittents son œil fauve s'éclaire.
Vulcain saisit un lot de foudre dans sa main.
L'oiseau sacré s'en charge en repliant sa serre.

« Va pour moi, » dit Vulcain, « saluer Jupiter. »
L'aigle aussitôt s'élance et monte'dans l'éther.
Son aile au vol puissant, à la large envergure,

Plane avec majesté dans l'espace infini ;
Et le prêtre, penché sur l'autel de granit',
De son vol élevé tire un heureux augure.

                                             BEAUVKRIE,
             Pn^ident de la Société littéraire, historique et archéologique de Lyon