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4G6 LETTRE A M. A1XMEU. que notre temple n'était pas voûté, on pouvait bien dire que les jeux avaient lieu devant l'autel. Je vous demande pardon d'insister sur ces détails ; mais je combats, comme on dit, pro aris cl focis. Si je n'avais eu à défendre que mon mémoire de 1S47, je me serais tenu coi ; mais j'ai commis le crime de récidive, avec celte circonstance aggravante qu'au lieu d'un arlicle de journal c'est un livre que je viens de (aire sur ce sujet. Or, ce nouvel enfant est en- core trop jeune pour que je croie pouvoir le laisser seul sans dtfense exposé aux coups de la critique. Cela dit, permeUcz-moi d'espérer que je n'en resterai pas moins votre ami des meilleurs; car ce que nous cherchons tous deux, ce ne sont pas des coups à donner, mais seulement la vérité historique. Je ne pense pas que rien de ce que je viens d'écrire puisse vous blesser, mais si cela était, par ha- sard, je le rétracte d'avance. Toul à vous, Aug. BERNARD. Paris, le 24 février 1864.