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SYMPHORIEN CHAMWER. lli ordre, reproche aux autorités, " Triyulce en particu- a lier, de n'avoir pas réglementé l'imprimerie, exercé la censure sur les publications qui sortaient de ses presses, et pouvaient propager les idées de réforme ; U blâme hautement ce gouverneur d'avoir accepté les louanges que lui adressait, dans de beaux vers, l'impie Dofet, imprimeur à Lyon, Si l'instruction privée avait rencontré, dès cet ins- tant, de grandes facilités pour se répandre, pouvais se donner librement, il n'y avait point encore de centre officiel, de Gymnase commun pour l'enseignement' pu- blic : une telle institution était devenue indispensable pour accroître l'émulation et perfectionner les mé- thodes. Champier profita de sa dignité d'échevin, de la prépondérance que lui donnaient ses lumières, pour combler la lacune existante, il sut mettre à profit une occasion favorable qui se présenta. En 1527. François Ier, par des édits, que renouve- lèrent plus tard ses successeurs, sans, que je sache, on les ait jamais accusé d'avoir attenté aux droits, aux privilèges de l'Eglise, dépouilla de leurs biens, mal ad- ministrés, mal employés, des confréries, des congré- gations puissantes. Il fut ordonné que ces biens se- raient appliqués à des usages vraiment utiles, comme a la création d'écoles, de collèges ou d'hôpitaux. Sprles sollicitations pressantes,, sur un rapport mo- tivé de Symphorien Champier, qui s'était heureusement ménagé la protection de l'archevêque François de Rohan, l'appui de Claude de Bellièvre, échevin hono- raire, de Jean Salla, Claude de Laurenoin, et Nicolas de Chaponay, les échevins, chargés de mettre a exécu- tion les ordonnances royales, décidèrent que les vastes terrains, les vignes et les granges, situés sur les bords du Rhône, a l'extrémité de la rue Neuve, appartenant à la confrérie de la Trinité, serviraient à la fondation et Ã