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                     DE LYON A LA CROIX-ROUSSE.                        361

 traversé, car il ouvrait la voie aux idées socialistes,
 contrairement, sans doute, aux intentions de son auteur»
 Son Rapport sur les eaux potables, à l'usage des "particu-
 liers et pour le service public, ne contient pas moins de
 trois cents pages in-4° ; il concluait en faveur des eaux
 des sources, ainsi que le docteur Dupasquier, professeur,
 de chimie à l'école de la Martinière, lequel croyait à la
 supériorité des eaux de Royes.
    Après 1830, Terme fut nommé adjoint du maire, le
 docteur Prunelle, que la députation appela bientôt à
Paris, et qui, par conséquent, pendant le temps des ses-
sions abandonnait l'administration à son premier adjoint.
En 1832, il arriva à la présidence de l'administration des
hôpitaux, et enfin il fut nommé maire de Lyon, le 9 oc-
tobre 1840. Il entra en fonctions peu de jours avant la
néfaste inondation, qui fera époque dans les annales de
notre ville. La situation était pénible et même dangereuse
pour un administrateur, et Terme ne manqua à aucun
des devoirs imposés par la circonstance. Comme on aime
toujours à plaisanter, je me souviens qu'en présence de
ces graves embarras, on prétendait que M. Martin, le
prédécesseur du nouveau maire, avait été enchanté de
voir arriver sa mairie à terme. Quelque temps après la
cessation du fléau, le maire adressa au préfet, M. Jayr,
un rapport dans lequel il racontait toutes les péripéties de
cette déplorable catastrophe, ainsi que les actes de
courage qui avaient signalé le dévouement des habi-
tants (1).


   (1) Ce rapport fut imprime en 1841, chez Charvin ctNigon. Il est suivi
d'un Mémoire sur l'inondation de 1711, extrait des registres des actes con-