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INSCRIPTION ANTIQUE. 297
J'ajouterai que la fin du dernier vers grec est un emprunt
à l'Iliade (6, 1, 83):
EÀX«£S ffopçûpeos' ôxvdroçyioù p,olpx xpiraoi
Ammien Marcellin cite ce vers (1. 15, c. 8), en rappor-
par l'auteur de l'inscription et dérivé de xpaToç et de âya. Il a du reste, avec
un accroissement de force, la même signification que xparaiu
Avant d'entreprendre la lecture et l'explication du texte latin, je dois
encore soumettre au lecteur un autre essai de restitution qu'a bien voulu
me communiquer un de mes collègues du Comité, M. Gaillard, de l'Aca-
démie de Lyon. Cette restitution diffère notablement en plusieurs points
de celle qui vient d'être présentée et a, comme elle, le mérite de combler
toutes les lacunes du texte.
EvOaïs xeïrai 6 At|*oç ô xat IouXiavoç ScwJou
ïioç, oXoç TETt(xt«u{£ naivïi auXioç 'ASetXwoç.
pouXeuroç itoXiïiaiç Kavoiôa ûp.eiK Sopiviç*
O; irârpav SKXEIITMVTOETwS'éVt /tôp»
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