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DE LYON A LA CROIX-HOUSSE. 365 critique à la mémoire du défunt dont je viens d'esquisser la biographie, et je me résumerai en citant l'opinion, émise quinze ans après, et par conséquent bien réfléchie du docteur Potton, dans ses Recherches sur les services publics, rendus par la Société de médecine de Lyon : {Gazette méd., 1er mars 1863,) « Terme s'est signalé « par des améliorations sans nombre, introduites dans « toutes les branches administratives. Ses rapports, ses « écrits, ses soins, sa vie entière, prouvent l'attention « portée par lui aux intérêts confiés à sa garde; suc- « combanl à la peine, il est mort dans l'exercice de ses « fonctions. » IV. LA RUE SAINT-MARCEL, La rue Terme est séparée de celle du Jardin-des-Plantes par un carrefour qui sert d'aboutissant à la Grande- Côte, à la rue des Capucins et à la rue Saint-Marcel. Au pied de la Grande-Côte existait la porte Saint-Marcel, que l'on voit encore figurer dans le plan du Père Ménestrier, première moitié du XVIe siècle; dans celui de Maupin, 1625, on n'aperçoit plus de traces de cette porte, dont il est souvent fait mention, à l'occasion des guerres du XIIP siècle, entre le clergé et les habitants de Lyon. La rue des Capucins a été ouverte au commencement de ce siècle, dans le jardin appartenant aux Capucins avant la Révolution. Elle occupe à peu près l'emplacement de l'ancienne rue Vanerot, réunie au tènement de ces reli- gieux, qui s'établirent, en 1622, dans la maison des