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                   SÃMPHOIUEN CUAMP1EK.                  21

  toyens, par une nouvelle nomination au consulat, Sym-
  phorien vint reprendre, sans hésiter, possession de
 cette charge éminente ; il la continua jusqu'en 1532,
 que ses fonctions arrivèrent a leur terme.
     Dès ce moment, renonçant aux dignités publiques,
 oubliant, le monde et les grandeurs pour rentrer dans
 le calme de la vie privée, il se livra exclusivement a la
 médecine et à l'étude dans l'intimité des collègues, des
 amis, des hommes instruits qui partageaient ses habi-
 tudes, ses tendances, ses occupations scientifiques et
 littéraires. C'est durant cette retraite qu'il rédigea, mil
 au jour ses ouvrages les plus estimés, fruits de salongue
expérience.En relation quotidienne avec les personnages
les plus considérables de l'époque, il se plaisait a leur
faire hommage de ses productions nouvelles, L'une
est dédiée à son client, le cardinal de Tournon, dont il
possédait toute la confiance et la faveur. C'est a la solli-
citation du prélat que fut composé le mémoire généalogi-
que destiné a prouver la haute antiquité de la race de ce
prince de l'Eglise.
    Un second travail est adressé à François d'Esteing,
comte de Lyon, puis évêque de Rodez, que l'Eglise
romaine a placé parmi les bienheureux. Un troisième
écrit porte un témoignage d'affection et d'estime a
Guillaume Copus, médecin de François 1er. C'est le
même docteur que Ramus (Pierre La Ramée), a célébré
dans ce vers :
          Vniea nobilium medicorum gloria Copus.

  Le dominicain Santés Pagninus, renommé a la fois
comme éloquent orateur chrétien et comme théologien
consommé, a reçu également la dédicace de l'un de ses
derniers livres. Le nom de Guichard deLessart, moine
devenu évêque suffragant de Lyon, est placé en tête
de l'une des plus sages compositions de Symphorien,