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VIEUX CHATEAUX DU LYONNAIS. 441
YÀri d'orner l'esprit, les Causes célèbres, etc. François
Gayot mouruf en 1743, ne laissant de son union avec N.
. Curnillon qu'une fille mariée a M. de Sorbière (1).
La famille des Gayot s'éteignit en 1755 et depuis cette épo-
que Pizey fut réuni, comme la terre de Larajasse, aux sei-
gneuries et juridictions de !a Fay et de Vaudragon, que
possédaient les Chappuis. Cette réunion subsistait encore
quand la Révolution do 1789 vint faire disparaître les an-
ciennes circonscriptions féodales.
Nous avons déjà dit que la chapelle de Saint-Pierre-de-
Fizey existait toujours. Mais si elle lut reconstruite après la
destruction du château, elle ne reprit jamais son rang d'é-
glise paroissiale et il ne reste plus rien de ce monument. Sa
dernière reconstruction remonte seulement à l'année 1706,
ainsi que l'atteste la date inscrite sur la façade. Il serait pos-
sible néanmoins que l'édifice actuel occupât l'emplacement
de l'ancienne église du XIIe siècle.
Au milieu du siècle dernier, on y voyait un clocher qui a
été démoli à une époque inconnue. L'année dernière (I862jj
l'abside, où se trouvait le maître-autel, s'etant écroulée, un
mur est venu fermer l'entrée du chœur et faire du monu-
ment une simple construction rectangulaire qui n'offre rien
d'intéressant au point de vue architectural. Aujourd'hui le
chœur, hier le clocher, tout disparaît peu à peu, et nos ar-
rière-neveux se demanderont sans doute bientôt où fut l'an-
tique chapelle de Pizey, l'une des plus anciennes églises du
canton de Saint-Symphorien.
L'isolement de cet oratoire parait avoir tenté a plusieurs
reprises la cupidité des malfaiteurs, h l'époque où il était en-
il eore livré au culte :
(1) Documents inédits de M. Morel de Yoleine. — Pernctti. Lyonnaû
dignes de mémoire.