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270 HISTOIRE dérées de l'Arvernie et de la Séquanie, la République, après avoir vu périr ses armées, sa noblesse, son sénat, tomber toutes ses cités et se sentant à deux doigts de sa perte, commit la faute, c'était un crime, d'appeler les Romains à son secours. La Gaule ne fut plus dès lors qu'une contrée perdue, sans cohésion, sans unité, livrée à tous les conquérants et ouverte aux Germains d'Ariovisle, comme aux légions de César. rents, le nom d'Ambéricux, au sud du département de l'Ain, tant à l'exté- rieur qu'à l'intérieur, marquent les premiers établissements formés par les Ambarrcs. La ville bugésienne d'Ambéricux, placée à l'entrée de la vallée de Saint-Rambert, doit avoir été le chcf-licu de la colonie.» Désiré Blonnier, Études arch., p. 87. « Danville a inscrit dans sa carte de 1Î43 le nom d'Ambarri, de manière à exclure le Bugcy ; c'est une erreur palpable. Après lui, de Veyle a mis les Ambarrcs dans la Dombcs. M. de la Tcyssonnière l'a suivi avec trop de respect, en traçant une démarcation qui laisse en dehors de leur terri- toire l'Ambérieux du Bugcy (le principal de tous), l'Ambérieux du bord de la Saône, près d'Anse, et le village d'Amérieux sur le Rhône, près de Gros- lée. Heureusement, il revient bientôt de cet excès de confiance, en avouant que les mots d'Ambéricux (soit en Bugcy, soit en Dombes), d'Ambronay, d'Amareins, etc., rappellent le nom des Ambarrcs « qui ont occupé, dit-il, la partie du département où ces bourgs et villages sont placés. » D. Mon- nier, Études arch. sur le Bugey, p. 88. « Les Ambarrcs avaient à peu près les Dombcs, la plaine et les coteaux - appelés le Bas-Bugey. » La Tcyssonnière, Rec/i. /«st. sur le dépt. de l'Ain, tom. i, p . 32. « Les mots Ambérieux (soit en Bugcy, soit en Dombes) Ambronay, Am- butrix, Amareins, Birieux, Bereins rappellent le nom des Ambrons ou Am- barres qui ont occupé la partie du département où ces bourgs et villages sont placés. » Id., p. 43. « Dans les registres de la Société d'Emulation de Bourg, on a analysé une lettre du 3 avril 1786, écrite parM. Chapuy, curé d'Argil.... II est fâcheux que cette lettre soit perdue. On y verrait sans doute ce que j'avance moi- même, que la Bresse était segusienne comme la contrée du Bugcy, clant sous une seule dénomination ; on y verrait également que les Ambarres occupaient partie de la montagne, partie de la plaine. » Désiré Monnier, Études archéologiques sur le Bugey. « Ambérieux en Bugey paraît avoir été le chef-lieu de la nation des Ambarres. » Id., id.