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164 FON VILLE. comme le cachel qui, à première vue, faisait reconnaître ses œuvres. Il ne chercha jamais les grands effets ; imiter le mieux possible la nature, faire plus exact, plus vrai, fut tou- jours son ambition. D'une grande modestie, il ne se crut ja- mais à l'apogée de son talent et fit des efforts constants pour se perfectionner dans son art, efforts couronnés de succès qui lui valurent une place honorable parmi les artistes de talent qui illustrent notre ville. On pourrait lui décerner le titre de paysagiste du Lyonnais -, il en connaissait si bieu tous les sites agréables, il les a tous reproduits avec tant de vérité, de charme, d'abandon et d'attrait, que lorsqu'on les voit sur nature, après avoir vu ses tableaux, il semble que l'on retrouve de vieilles connaissances. Tous les ans, il enrichissait de ses œuvres l'exposition de la Société des Amis-des-Arts de Lyon, et les expositions des autres villes de province. Parmi ses travaux, qui sont très-nombreux, nous citerons ceux admis aux expositions de la Société des Amis-des-Arls de notre ville. 1836. P r e m i è r e exposition. Vue du vieux pont de Mayres, acquis par M. *** — prise à Vicovaro. — — à Saint-Cyr. — — à Solaise. — — à Sassenage, acquis par M. *** — de la Grotte de la Balme. 1837 à 1838. Vue prise à Iseron. — de la vallée de Faverge (Savoie), acquis par M. *** — du lac de Genève, prise de Vevey; acquis par M. *** — de la ville d'Aubenas, — du pont de Villaret (Savoie). — d'Alby (Savoie).