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                      CHRONIQUE LOCALE.                      533
   En recettes extraordinaires                 3,376,676 fr. 47 c.
           Total : 10,310,285 fr. 90 c.
   En dépenses ordinaires                      4,888,088 fr. 90 c.
   En dépenses extraordinaires, 5,419,307 fr. 50 c.
           Total : 10,307,396 fr. 40 c.
   Excédant. . 2,889,iv. 5 0 c .
   — L'Académie impériale a repris ses séances le mardi 17 no-
vembre. Dans cette première séance, elle a entendu le commen-
cement de la traduction eu vers français du Prométhée d'Eschyle,
par M. Cusset, et la suite des savantes lectures de M. Pétrequin,
sur les médecins grecs.
   — Les cours de la Faculté des Lettres ont débuté sous les plus
heureux auspices,devant un auditoire, plein de sympathie, et plus
nombreux, à ce qu'il nous a semblé, que les années précédentes.
   — L'Académie impériale des Sciences, des Lettres et des Arts
de Lyon, dans sa séance d'aujourd'hui, 1 e r décembre, a nommé
pour son président, M. Paul Sauzet, à l'unanimité moins une
voix, et parmi ses membres titulaires, M. Pabisch, professeur de
sculpture à l'Ecole des Beaux-Arts.
   — On a moulé la statue mutilée d'Uranie, avant de la des-
cendre de son piédestal.
   — Le tableau de M. Genod, représentant La Visite de l'Empe-
reur aux Inondés de Lyon, a été acheté par la Maison de S. M.
   — On sculpte en ce moment la façade du bâtiment qui fait
face à l'Hôtel-de-Ville.
   — D'après le dernier rapport présenté à la Compagnie de la
rue Impériale, par son conseil d'administration, la dépense de
la rue a été de 43,612,560, eelle des annexes de 14,661,751 fr.
   Total : 58,274,311 fr.
   — La pensée de M. Pontet, porte ses fruits. Sa vaste salle at-
tire les artistes et les diletantis, heureux d'avoir enfin un
agréable lieu de rendez-vous. Déjà M. Marc Burty, un de nos
plus gracieux compositeurs, y a gagné ses éperons, après lui,
MM. Lysberg et Kapry s'y feront entendre ; M. Aimé Gros a
préféré le foyer du Grand-Théâtre que M. Delestang a mis à sa
disposition.
   - - Les Amours du Diable ont dépassé l'attente du public et,
jusqu'à ce jour, la salle a été comble chaque fois que cette pièce
aux décors magnifiques, a été jouée, chantée et dansée et à bien-
tôt Sémiramis.
   Nous devons citer aussi l'empressement du beau monde à sui-
vre, à l'Alcazar, les prouesses sans pareilles des Hercules de
M. Rossignol-Rollin. Les dames et les enfants, exclus de ces ter-
ribles exercices renouvelés des Grecs, courent aux soirées de
M. Levieuxj et se consolent de ne pas voir les épaules du colosse
 de la Gironde, en admirantles prodiges du Sorcier du Levant.
                                                    A. V.
                            Aimé VINGTRINIER, directeur.