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516            DISCOURS DE M. UK I.A. SA.USSAYE.

loppement, surtout dans son chef-lieu . Paris même, si
bien partagé, sous ce rapport, ne pourrait lui disputer le
prix. L'action simultanée de l'autorité préfectorale et du
pouvoir municipal a produit ces résultats, glorieux pour
nous, consolants pour tous. Il faut s'en applaudir. L'instruc-
tion primaire, donnée au plus grand nombre, selon les vues
de la religion et de la morale, est un immense bienfait
de la civilisation moderne. Elle fait succéder, dans l'es-
prit des populations, à des erreurs déplorables , à des
préjugés nuisibles, des vérités d'une utilité incontestable, et
remplace, par la Connaissance du devoir, une ignorance
fatale au bonheur de l'individu , funeste a la paix de la
cité.
   Cette situation satisfaisante de l'enseignement public,
depuis sa base jusqu'au sommet, nous en devons le bien-
fait au gouvernement de l'Empereur, qui l'a organisé et
agrandi, et qui l'encourage par les marques du plus haut
intérêt. Naguère encore , de nobles distinctions venaient
montrer, autour de nous, que le mérite, dans tous nos rangs,
même dans de modestes fonctions, peut aspirer à la plus
élevée des récompenses.
    J'ai retracé, Messieurs, dans son ensemble, à tous les
degrés, l'état de l'enseignement donné par l'Académie, de
 Lyon. Je m'arrête, en laissant à des voix plus exercées que
la mienne, le soin de compléter, dans ses détails, relative-
ment aux Facultés, l'exposé sommaire de nos travaux. Vous
remarquerez, nous l'espérons, que de leur ensemble résulte
un notable progrès. Sur toutes choses, l'impulsion donnée
par l'Etat, et suivie par l'Académie avec persévérance, a été
 de fonder sur une base morale et religieuse, l'instruction
 dispensée a la jeunesse.
    Pour nous, selon les inspirations de notre cœur, d'accord
 avec celles de la haute administration ; pour nous : réussir,