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474 NOTICE SUR LOUIS DE VILLARS. er Scise, le 1 mars 1305, (1306, u. s.), il en céda la jouis- sance avec tous les droits qui en dépendaient à Jean et :\ Guy, fils du dauphin Humbert 1er, pour un temps limité, avec pouvoir d'y construire de nouveain bâtiments et de ré- parer les ancien*. < Ce fut, dit Valbomiais, la loi du contrat • sous laquelle ces princes acceptèrent la garde de celte maison, et promirent de la défendre dans un temps où !e prélat avait peut-êlre a craindre les entreprises de quelques seigneurs voisins. » Le 25 du môme mois de mars, M. de Villars, malgré l'op- position du Chapitre de sa primaliale, érigea en collégiale l'église de Saint-Nizier. Le curé de cette paioisse, c'était alors Pierre de Clialon, prit le titre de sacristain cl devint le chef des chanoines de la nouvelle collégiale (l). Le 28 mai suivant, notre archevêque ratifia une transac- tion passée entre les Carmes récemment établis à Lyon (2) et les moines de file-Barbe , au sujet des démêlés qu'ils avaient eus pour la possession de la directe sur une maison Dominus Andraeas de Scalis, obcdicnliarius Sancli Justi, Dorainus Hum- bertus de Vallibus, legum professor Humberlus de Gingniaco, canonicus Sancti Pauli Lugdunensis, Dominus Guichardns de Arlz, miles. Voyez Val- bonnais, Hist. du Dauphiné, I, 7 et 21. (1) La charte relative à cette élection se termine ainsi : « Datum Riorgiis (Marges), près de Roanne en Forez}, ou Rioltiers, suivant Guiclienon, Bresse, 3 e partie, p. 324), die Veneris anle ramos palmarum M. ccc. v. » Gallia Christ,, Instr. IV, 35 ; Paradin, Hist. de Lyon, p. 174 ; La Mure, Hisl. eccl. de Lyon, p. 1 8 i . (2) En 1303 (Voyez Guichenon, p. 224 de la continuation de la troi- sième partie de son Hist. de Dresse et Bugey}. — Deux années auparavant, vers 1301, les Auguslins étaient venus s'établir sur la rive gauche de la Saône. — En 1304, M. de Villars autorisa Blanche de Chalon, dame de Bellevillc, femme de Guichard de Beaujeu, à fonder pour des religieuses de Sainte-Claire l'abbaye de Notre-Dame de la Déserte Voilà donc trois monastères établis à Lyon, entre le Rhône et la Saône, sous son épiscopat.