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                         LITTÉRATURE MÉMCALK.                             461

des érudits, lui assurera toujours une valeur particulière,
c'est que dix-neuf manuscrits représentent une autorité im-
posante, d'autant mieux que la plupart sont très-anciens :
deux appartiennent au XIIIe siècle, un au XIIe, deux au XIe,
et un au Xe.
   Quelles sont les autres ressources dont a pu disposer le
nouveau traducteur ? C'est la une question que le lecteur se
pose naturellement; voici la réponse : En 1532, il parut
deux versions latines de Paul d'Egine, l'une a Bâle, par
Albanus Torinus, l'autre à Paris, par Gonthier d'Andernach.
Je ne connais pas la première, mais je possède une réim-
pression de la seconde, postérieure à l'édition de Bâle, ré-
impression revue et corrigée (à) ; elle est de 1551 (Lugduni,
excudebat Philibertus Rollelius) ; elle fut publiée a Lyon,
in-8°, par Guillaume Roville. Gonthier d'Andernach l'a fait
précéder d'une préface, et suivre d'un commentaire critique
assez développé sur le texte grec. Elle est, en outre, enrichie
de notes et de corrections, avec une dédicace, par Jacques
Goupil, qui avait récemment édité les OEuvres d'Alexandre
de Trailes. En somme, cette publication n'est pas sans

ceux-ci ne figurent pas parmi les citations, ils restent sous-entendus. La
plupart des restitutions ou des conjectures du traducteur sont heureuses ;
il en est une que nous devons signaler ; elle sera, sans doute, acceptée par
tout le monde : il remplace tunique érythroïde par tunique élytruïde,
pag. 258 ; on lui objectera peut-être que les Mss et les lexiques sont contre
lui ; je possède un épitome de Vanatomie de Galien, dans lequel le mot
érythroïde se trouve seul : (Oribasii anutomica ex libris Galeni, cum versione
latinâ J. B. Rasarii, curante G. Dundas eujus notœ accedunt. — in-4°,
Lugduni Batavorum, 1735) (Voyez p. 236.) "Mais, on peut dire, avec
M. Littré, que M. Briau a eu toute raison de mettre élytroïde, qui est donné
par un ms, et dont vaginal est la traduction exacte.
  (a) Eam rursus majore mine cura, et fide ad vetusta exemplaria, ipsius-
que artis rationem exactam, recognitamque, ae brevibus quibusdam com-
mentariis illustratam offero. (/. Gunterii Andernaci prœf. 1551).