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                    BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.                     42!)

des lettres. Elle y puisait, à son gré, des complots libertieides dont
il fallait punir les auteurs. Tant d'actes arbitraires et violents
déterminèrent, le 29 juillet, le directoire du département à
suspendre plusieurs municipaux et à les renvoyer au tribunal du
District de la campagne, pour y être jugés sur leurs délits.
   Pendant nos troubles, l'Assemblée expirait de lassitude, et
achevait tristement sa constitution. Elle l'envoya au roi et le roi
l'accepta, le 14 septembre; personne ne croyait à sa durée, et les
serments de la maintenir volaient de toutes parts.
    « Les Etats généraux, dit un historien anglais, s'étaient enivrés
« de leur puissance. Us honoraient le trône par des phrases et ils
« le menaçaient par des décrets. Ils renversaient les meilleures
« institutions pour s'entourer de leurs débris. En combattant les
« préjugés, ils attaquaient les principes. Il fut aisé de pressentir
« ce que deviendrait la Révolution française. »
   L'Assemblée déclara, le 30 décembre, que sa mission était
remplie. Le nom de Constituante, qui lui fut donné, devint contre
elle une raillerie. Mais une expérience de deux années avait mûri,
dans son sein, des hommes d'un haut talent ; elle fut regrettée.


                BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
   Les livres s'amoncellent sur notre bureau, et si nous ne
pouvons faire à tous les honneurs d'une étude approfondie et
consciencieuse, nous ne pouvons du moins nous dispenser d'en
signaler quelques-uns qui nous paraissent plus particulièrement
dignes d'être remarqués. Ce sera un arrangement tel quel entre
notre conscience et nos forces. Nous donnons le pas aux plus
utiles :
   Essai sur les causes de la dépopulation de la Bombes et l'ori-
gine de ses étangs, par M. C. Guigue, Bourg, Milliet-Bottier.
Lyon, Savy, 1857, in-8. M. Guigue prouve la possibilité de régé-
nérer la bombes. « En faisant connaître le passé de ce malheu-
« reux pays, dit-il, les causes de sa dépopulation, l'origine de ses
« étangs et leur fatale influence, je répondrai à toutes les objec-
« tions qu'on a faites, et je réussirai peut-être à établir d'une