page suivante »
EXPOSITION DES BEAUX-ARTS. L'ÉCOLE LYONNAISE A PARIS SALON DE \857.— PEINTURE. (Article I I ) . F. C. COMPTE-CALIX. — Pierre Ch. C O M T E . — S . M. CORNU. —• Jean-Marie DECOEUR. — MI,e Elisa DROJAT. — Alexandre Du- BUISSON. — MichelDusiAS. — Félix DUPUIS. — Alex. DUPIIY, de la Roche-lès-Vernaison. — Hippolyte FLANDRIN. — Paul FLANDRIN. En écrivant pour ce recueil une étude sur les tableaux des peintres lyonnais admis à l'Exposition annuelle de Paris, nous n'avons et ne pouvons certainement pas avoir la prétention d'appeler ce travail une appréciation complète et détaillée des cent dix toiles dont nous devons nous occuper ici. Le temps et l'espace nous forcent, du reste, à ne pas dépasser d'étroites limites. Close depuis plusieurs semaines c'est à peine si l'on parle encore des œuvres remarquables qu'il nous a été permis de souvent admirer, et nos articles ne doivent être tout au plus considérés que comme une fleur de souvenir donnée sans courtisanerie, mais avec indépendance aux peintres lyonnais. Cela dit, rentrons dans notre sujet e t , appuyés à mon bras , veuillez continuer, lecteurs , votre longue promenade, à travers les salles immenses du palais des Champs-Elysées. Je ne sache rien au monde qui prête plus à l'idéalisation que les traits bien-aimés d'une mère ! Dans les yeux de sa mère on trouve tout une religion, religion d'amour , religion de charité qui, pour le cœur d'un fils, est le trésor le plus précieux qu'un homme puisse posséder ici-bas. La mère n'est-ce pas la réflexion naturelle de l'ange gardien dont nous parlent les Ecritures?