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LITTÉRATURE MEDICALE. 279 renommée... Nul écrit de l'antiquité n'a peut-être été (14) au- tant exalté. » (Daremberg). «Ah omni œvo, ubîque genlium, in scholis medicorum, tnirificè celebrantur. » ( Zwinger. Hippocratis opuscula aphoristica, etc., in 8, Bâle, 1748). Il nous reste k examiner et k peindre la doctrine hippo- cratique sous d'autres points de vue : nous avons trouvé dans le pronostic elles autres annexes les bases de la patho- logie générale; nous verrons bientôt dans le traité des airs, des eaux et des lieux l'application de cette pathologie géné- rale, c'est-k-dire de la prognose k l'étiologie des maladies qui dépendent des localités et des saisons, et enfin dans le livre des épidémies l'application de cette même prognose k l'étude des constitutions médicales, a l'observation et à la descrip- tion des maladies. Nous avons maintenant k révéler le cli- nicien et le thérapeutiste. « Pour faire connaître dans son ensemble et ses parties les plus importantes la médecine d'Hippocrate, il nous reste k donner une idée du traité du Régime dans les maladies aiguës, seul ouvrage de thérapeu- tique sorti des mains du grand maître qui soit arrivé jusqu'k nous. » (Daremberg). La polémique est le premier but et le fond même de cet opuscule. Hippocrate s'attache k com- battre les doctrines de ses rivaux et a faire triompher les (14) Bornons-nous à citer quelques témoignages parmi les plus modérés : « Hi aphorismi tanto ingenio conscripti sunt ut antiquitas existimà rit hoe scriplum omnem vim ingenii humani superare. » (J. Heurnius, Hipp. apho- rismi grœce et latine, 1511, in-4°).—«....Quà d medicinœ Hippocrati sua... constaret dignitas in co prœscrtim opère quod totius artis medicœ quoddam est veluti promptuarium , ipsius praecipua continens capita. » {Galeni in aphor. Hipp. commentarii vu G. Plantio interprète. Lyon, in-18, 1554. G. Roville). — « Tanta est exigui hujus voluminis, rébus usui medico neces- sariis instructi, gravitas, tantaque praestantia atque utilitas, ut ab omnibus qui arti medicee operam suam addixerunt, contincnter circumgestari, mani- busque versari mereatur. » (J. Ern. Scheffer, Hippocratis aphorismi, 1633, Leydc, in-32. Priefat.)