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UN MUSÉE l>ÀK'ilCUUER. 259 10° À côte, une Vierge à mi-corps, d'une beauté merveilleuse, dans le genre tudesque de Raphaël Coxie. (Ecole allemande). 11° Là encore est un magnifique paysage, de Breughel le vieux, fort bien peint et d'une touche remarquable. 12° Plus loin, une Vieille ruine de Jean Miel, scène d'inté- rieur.... (École d'Italie). 13° Revenons sur nos pas contempler une admirable Vierge, de Simon Vouët, que ne dédaignerait pas le pinceau de M. Ingres, 14° Nous pouvons admirer encore une Sainte-Famille, de l'école du Pérugin. 15° Callot est aussi représenté, chez M. Antoine Auvray, par deux vieux panneaux du maître et signés par lui. 16° Enfin, nous en passons et des meilleurs, — comme dirait le vaniteux Ruy-Gomez, — pour vous parler d'un très-beau buste en marbre de Paros, par Luca délia Robbia. Ce buste est de la plus belle et plus gracieuse exécution. Il est d'une conserva- tion parfaite et porte la signature du maître. Nous croyons que cette admirable tête n'est autre que celle d'Antinous, — mais M. Auvray prétend que c'est le buste d'Ascanio, contemporain de Luca délia Robbia et élève de Benvenuto Cellini. — 17° Nous aurions bien encore à signaler à nos lecteurs, un char- mant petit vitrail, peint par Messer Nicolo, élève du Primatice. Le sujet est le Père éternel, coiffé d'une sorte de tiare et adoré par trois anges. Mme Journet de Mullebourg, cette poétique et charmante artiste, qui va aussi se révéler au momie artistique et mon- dain , nous promet une nouvelle, découverte chez un paysan de la Bourgogne, Attendons, car il faut savoir s'arrêter. Les lecteurs de la Revue du Lyonnais accueilleront, nous l'espérons, avec quelque faveur, les nouvelles découvertes que nous pourrons faire dans les cata- combes de l'art. Vicomte DE CHARNV.