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498 ARMOIRIES DE VIENNE EN I>AUPH1NÉ. principale église. Cette ville n'eut pas d'autres insignes ou ar- moiries tant qu'elle ne fit qu'un avec l'archevêque, le Chapitre et l'Eglise. Elle ne peut en avoir de particulières qu'a dater du milieu du XIIIe siècle, lorsqu'elle eut obtenu de l'arche- vêque Jean de Bournin, avec une charte de franchise, le droit de former un corps de ville, composé de huit consuls, élus chaque année pour maintenir et défendre les immunités qu'elle venait d'acquérir ou de recouvrer (1). N'importe la date, qu'il est impossible de préciser avec certitude, l'adop- tion d'un emblème, d'un sceau particulier fut la conséquence nécessaire de l'établissement d'une commune et de la divi- sion des pouvoirs. Quelles furent les armoiries adoptées par la ville de Vienne ? Aucun monument, aucun historien ne nous les a conservées ou décrites. Nous seront réduit pour les trou- ver a procéder par voie d'argumentation en remontant du connu à l'inconnu. Mais avant d'en venir à la décomposition héraldique du blason de Vienne , nous devons compléter l'instruction du débat par une citation pour ainsi dire officielle puisqu'elle est extraite de l'inventaire général des Archives de la ville. Chapitre intitulé : Administration du Grand Hôtel-Dieu de Vienne et nourriture des pauvres de Jésus-Christ, con- frérie du S. Sacrement et litres les concernant. (Folio 108 du registre de 1551 fini en 1552). (1) Cette charte est expressément rappelée dans les lettres confirinatives des privilèges des habitants de Vienne, données à Paris l'an 1368 et 1391, par les rois Charles V et Charles VI. Etiam asserendo dicti cives quod dicta privilégia, immunitales et libertates, quasi omnes dudum retroactis longevis teraporibus, eisdem concessa etconccssc fuerantper bone memo- rie D. Johannem tune Viennensera archiepiscopum et etiam confirmata el confirmate per felicis recordacionis sanctissimuin in Christo Patrem et D. D. Innoccncium Papam quartum (1243-1254). Ordonnances des Roi a rfe France, MI, 424 pt sviiv.