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                      DES BEAUX-ARTS.                        M'a

avec les idée3 qui ont présidé à la construction des édifices.
L'exemple de l'Orcagna, de Michel-Ange, et d'autres grands
artistes démontre assez combien la sculpture peut gagner
à s'allier à l'élude de la peinture, nous n'insisterons pas
sur ce point. Voila comment on peut concevoir que les beaux-
arts se prêtent un mutuel appui, au point d'être tous d'une
immense utilité à un artiste, quelle que soit, d'ailleurs, la
préférence qu'il donne à l'un d'eux.
   Ce qui précède doit avoir amplement montré que les
beaux-arts ont besoin pour leur perfection de ne point être
démembrés et d'être enseignés à tous les élèves dans leur en-
semble. Nous allons maintenant dire comment il faut con-
cevoir cet ensemble, et nos considérations doivent y avoir
préparé l'esprit du lecteur.
   Pour nous, l'ensemble des beaux arts est dans les œuvres
de l'architecture ornées par la peinture et la sculpture. C'est
ainsi que tous les arts se rattachent à un seul, et lorsque l'on
pense aux conditions nécessaires pour produire la plus grande
perfection dans les œuvres d'art, il est impossible de ne point
admettre que celle perfection ne peut exister sans avoir établi
les meilleurs rapports entre l'architecture el ses deux sœurs.
Un tableau et une statue ne peuvent donner U dernier mot
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du talent de l'artiste que lorsqu'ils sont placés parfaitement
à leur point de vue, éclairés de la manière pour laquelle ils
ont été faits, et recevant du caractère architectural de l'en-
droit où ils sont placés une sorte de secours qui en fait mieux
ressortir le mérite. En dehors de ces rapports, il ne faut pas
chercher dans les œuvres d'art la perfection dont elles sont
susceptibles : or, les réflexions que nous faisons ici ont es-
sentiellement pour but le degré de perfection auquel les beaux-
arts peuvent aspirer.
   Lorsqu'on propose de faire étudier aux élèves toutes les
branches des beaux-arts, il est facile de s'attendre à une ob-