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                                 SUR


       L'ENSEIGNEMENT DES BEAUX ARTS.




•      Nous voulons nous occuper ici des arts du dessin, c'est-à-
    dire, de l'architecture, du dessin proprement dit, de la pein-
    ture et de la sculpture.
       Nous croyons que c'est dans l'enseignement des beaux-
    arts , dans une meilleure direction donnée aux éludes des
    jeunes artistes que l'on peut trouver une voie tendant vers la
    perfection dans les Å“uvres d'art.
       Il nous semble que, de nos jours, on n'a pas bien compris
    que tous les beaux-arts sont solidaires les uns des autres,
    qu'ils ont entre eux les rapports les plus étroits, qu'il ne faut
    pas les séparer pendant les premières années d'éludés, et que
    leur perfection ne gagne rien à les soumettre au régime de
    la division du travail.
        En effet, la divisipn du travail appliquée à l'étude des
    beaux-arts, telle est la grande erreur de notre siècle. En
    voyant de quelle manière on distribue les travaux aux artis-
     tes, en voyant comment on divise les récompenses accordées
    aux essais des jeunes gens, ons'aperçoit facilement que toutes
    ces choses reposent sur une idée fausse, à savoir que l'on at-
     tend les plus belles Å“uvres dans les beaux-arts des hommes
     qui n'ont jamais étudié qu'une branche de ce vaste domaine.
     On ne demande pas a un sculpteur s'il sait dessiner, s'il a étu-
     dié l'architecture pittoresque, peut-être même ne s'informe-t-