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FELIBRIGE ODELETTES PROVENÇALES BALLADO A LAS ESCALHEROS DE PARIS BALLADE DES ÉCAILLÉRES DE PARIS « Le nègre •Williams Tydings que ven « Le nègre Williams Tydings qui d'esse prouclamat campioun des escalhès vient d'être proclamé champion des d'Anapolis, après abe réussit à durbi cent écaillera d'Anapolis, après avoir îustros en très minutos, se va rendre réussi à ouvrir cent huîtres en trois dins Paris per desfisa las mai biassudos minutes, va se rendre à Paris pour escalheros, » défier les plus habiles ecaillères. » {Le Gales, del 9 de Janviè 1884,) (Le Gaulois du 9 janvier 1884-) Ets de perletos, escalheros Vous êtes de fines perles, écaillëres — que le gourmet chérit toujours. Que le mour-lec toutjoun caris. — P a r l e s noceuses qui gaspillent, Per las nouçairos degalheros, — tant que l'hiver fait le ciel gris, Tant que Fiver ten le cel gris, — votremétier croît et s'épanouit. — Vostre mestiè creis e flouris. Pourriez-vous craindre les luttes ? — Vienne le nègre qui ouvre cent huî- Es que pouiriots cregne las lutos? tres en trois minutes! Vengue aqueï nègre que dubris Sas cent Iustros en très rainutos ! Iï En tirant les coquilles des cloyè- En descauquilhant las cleieros, res, — votre bouche toujours Vostro bouco toutjoun sourris ; sourit; — vos mâchoires sont per- Las vostros maissos soun perlieros. lières, — Vous êtes, pour écailler, Ets, per escalha, de péris. des péris. —Ohï devant tous les ju- Oh ! Davant toutis les jurys, rys, — vous pouvez apporter vos disputes. — Vienne le nègre qui ou- Poudets pourta vostros disputos. vre — ses cent huîtres en trois mi- Vengue aquel nègre que dubris nutes. Sas cent Iustros en très minutos. III in 0 las mai valeutos oubrieros Oh! les plus vaillantes ouvrières De la mar, que vous espauris, — de la mer, qui vous épouvante, —