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LES SCULPTEURS
DE LYON
DU QUATORZIÈME AU D I X - H U I T I È M E SIÈCLE
Un ambassadeur de Venise à la Cour de France, André
Navagero, écrivait en 1528 : « Les ouvriers en toutes sortes
d'ouvrages sont nombreux dans la ville de Lyon \ »
Nous l'avons montré dans les études qui ont précédé la pré-
sente notice 8, et nous avons signalé quelques-unes des causes
du mouvement merveilleux qui s'est produit à Lyon dans toutes
les branches du travail, principalement au quinzième, au sei-
zième et au dix-septième siècle 3.
La ville de Lyon n'a pas seulement retenu dans son sein,
pendant cette longue période, plusieurs milliers d'artistes et de
maîtres de métier, dont les œuvres, quel qu'ait été leur prix,
n'ont pas dépassé le niveau d'un art ou d'un travail sans origi-
* Relations des Ambassadeurs vénitiens sur les affaires de France au sei-
zième siècle, tome I, page 56,
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Les artistes et les maîtres de métier de Lyon au quatorzième siècle
{Revue lyonnaise, 1882). — Jean Marende et la médaille de Philibert le Beau
et de Marguerite d'Autriche {Revue lyonnaise, 1883). — Les artistes et les
maîtres de me'tier étrangers ayant travoAllê à Lyon, 1883.
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Nous ne disons rien du treizième et du quatorzième siècle. Notre travail repose
sur l'étude de documents, et nous ne disposons pas d'un nombre de noms et de
'ails assez grand pour juger de l'état des choses à cette époque.