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INSCRIPTION. 351 CAIVS ATILIVS MARVLLVS A R V E R N V S ET CAIVS SACCONIVS ADNATVS MEDIOMATRix PATRONO OPTIMO. A Caius Sabinius Aquila Timesithée (1) procurateur (2) des provinces Lyonnaise et d'Aquitaine, procurateur de la province d'Asie : là , vice-procurateur du vingtième et du quarantième (3), de même vice-proconsul, procurateur des provinces de Bithynie., de Pont et de Paphlagonie, tant pour les droits du domaine que pour ceux à percevoir sur les fortunes privées ; là , vice-procurateur du quarantième, de même, vice-procurateur du domaine dans les provinces de Belgique et des deux Germanies ; là , vice-président de la province de Germanie inférieure, procurateur des provinces de Syrie et de Palestine; là , exacteur (4) des restes de l'impôt pour les approvisionnements de l'expédition sacrée (5), pro- curateur à Rome et directeur du vingtième : là , contrôleur des jeux scéniques, procurateur de la province d'Arabie; là , vice-président, deux fois procurateur des droits à per- (1) Timesithée, tiré du grec, qui honore Dieu. (2) Procurateur, ministre des empereurs et dont la charge ressemblait assez à celle de nos anciens intendants de France, dépouillant les peuples au profit des coffres de l'empereur. (3) L'impôt du vingtième était appliqué aux héritages : les pauvres et les proches parents en étaient seuls exempts. Etabli par Auguste l'an 759 de la fondation de Rome, il se prélevait aussi sur l'affranchissement des esclaves et était à la charge de ces derniers ; il équivalait à notre cinq pour cent. II y avait aussi l'impôt du cinquantième, perçu par le fisc sur la vente des esclaves, payable par le vendeur. L'impôt du quaran- tièmeiétait établi sur l'entrée et la sortie des marchandises, n'exceptant que le bagage essentiel à un voyageur, et dont la limite était fixée; c'était notre deux et demi pour cent. (4) Exacteur, officier de l'empereur qui hâtait le recouvrement des droits du fisc. (5) Probablement celle de Judée, terminée cent ans auparavant. Cepen- dant ou donnait quelquefois le nom d'expédition sainte à celles que l'empe- reur commandait en personne.