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TRÈS HUMBLE ESSAI DE PHONÉTIQUE LYONNAISE TRANSFORMATION DES VOYELLES LATINES TONIQUES E 16. E,dit E fermé2 (comprenant E long, I bref, Œ des classi- ques), libre et suivi d'une consonne qui se prononce en patois, = El 3, E, E (la tendance du patois moderne est de passer à E ) : Potere = pouère, pouvoir; Vindemia= vindèmi, vendange; Bet(e)re 4 = bettre, mettre; Avena = avsma, avéna, avoine; Feria = Fe/ri, feri, foire ; Pcena = pe'na, peine ; Videre = veù'e, ve're, voir ; Strena — étrèna, etrena, étrenne ; Gandtla = chandella, chandelle: Piecm = p««gi, pègi, poix; Tela = tella, toile ; Bibere = beî're, bére, boire ; Ste(l)la = éteila, etella, étoile ; Trivium = trej/vo, trèvo, carrefour ; Catena = cadella, poulie; Mmo = je mèno, je meno, je mène. 1 Un petit erratum, s. v. p. Une bien jolie faute d'impression, maintenue dans mon dernier article, malgré la correction en épreuves, c'est (page 298, ligne 4) le mot misai(d)fre pour misfi(d)are. Les philologues auront bien compris, mais les autres !... Par exemple, une boulette de l'auteur (p. 292, remarque 2, ligne 1), c'est casa donné pour étymologie de chi(s), chez ; lisez casis. De même, page 298, ligne 4, au lieu de de modum, lisez motare. 2 É fermé, avec l'accent surE, est un pléonasme. L'accent seul ou l'adjectif seul suffit. Mais je tiens à être clair. Ce n'est pas pour rien qu'on est né natif Lyonnais de Lyon 3 L'ancienne orthographe était beî're, teiri, veire. C'est encore l'orthographe de la plupart des patoisants. C'est aussi l'ancien phonème, car pas de doute qu'autrefois i ne se fît sentir dans la prononciation. * Se rappeler que tr, dr, pr, br ne constituent pas d'entrave.