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                      TROISIEME VOYAGE AÉRIEN                                     33
   Ainsi se termina cette journée mémorable. Elle laissa de profonds
et saisissants souvenirs dans l'esprit de tous ceux qui eurent la
fortune d'assister aux débuts de la navigation aérienne, et l'on
retrouve la trace de cette émotion dans toutes les correspondances
et dans tous les mémoires de ce temps-là.

                                                 R. DE CAZENOVK.
     Lyon, 19 janvier 1884.




          ICONOGRAPHIE DU TROISIÈME VOYAGE AÉRIEN

   A. — Estampe représentant le Ballon aérostatique de Lyon,,chez Joubert fils,
 grande rue Mercière, 12 sous.
   B. — Autre estampe sur le même sujet, chez Gentot, grande rue Mercière,
 30 sous. Elle est exacte et assez bien finie.
   G. — Nouvelle estampe, représentant la première expérience et le départ du
 grand ballon de M. de Montgolfier, chez Castaud, libraire, place de la Comédie
 Prix, 2 1. 8 s. in-4°. Cette estampe est gravé par Saint-Aubin, d'après le
dessin de M. Cogell. Le coup de burin est digne de l'artiste et l'accueil que
Madame de Flesselles lui a fait en permettant qu'elle lui fut dédiée, prouve la
délicatesse de l'ouvrage. — Deux écussons, aux armes de M. de Flesselles et de
                             •
sa femme, sont entre les deux ovales, et reposent contre un fût de colonne.
   D. —Troisième voyage aérien. Expérience à Lyon faite sous la diretion de M.
Joseph Montgolfier, avec une machine aérostatique de 102 pieds de diamètre, sur
126 de hauteur. Dessiné par le chevalier de Lorimier, gravé par N. de Launay.
In-4°.
   E. — Le ballon de Lyon nommé le De Flesselles, de 120 pieds de haut sous
102 de diamètre, d'après les dimensions données par M. Montgolfier, et élevé des
Brotteaux jusqu'à près de 1400 toises le 19 janvier 1781 ; gravé par Boilly. —
In-4° avec quatrain par M. G... —• C'est la plus fidèle de toutes ces estampes,
quoique assez grossière de dessin et d'exécution. Le clocher de Fourvière y est
à l'aplomb de la deuxième fenêtre sud du bâtiment du Lycée; c'est à très peu
près ce que l'oeil constate aujourd'hui depuis le péristyle de l'église Saint-Potbin,
lieu du départ du ballon.




      JANVIER 1884.   — T.    VIL                                          3