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4G0                 DU BIEN DANS L'ABSOLU

  C'est ainsi que tout est bien, dans l'absolu et dans le
temps.

   Tel est ce qui doit être, tel est ce qu'a fait Dieu. Mais ce
qui est, mais ce qu'a fait l'homme me frappe d'un étrange
spectacle !
   La raison voit-elle toujours le vrai, et suffit-il de la con-
sulter? La volonté veut-elle toujours le bien, et suffît-il de
le lui indiquer? Le cœur est-il toujours dans l'amour, et suf-
fit-il de lui en montrer l'objet? L'intelligence cherche-t-elle
toujours la vérité, et lui suffit-il de l'avoir trouvée? Le corps
lui-même a-t-il toujours la santé, et suffit-il de l'alimenter?
   Ne vois-je pas pour le corps des maladies qu'il faut
guérir; pour l'intelligence, des erreurs qu'il faut détruire;
pour la raison, une lumière qu'il faut reconquérir; pour la
volonté, une liberté qu'il faut ressaisir, et pour le cœur,
un amour qu'il faut rétablir? Quoi! l'homme aurait-il perdu
de l'être, le malheur serait-il entré dans son sein !... Assurons-
nous de l'existence d'un pareil phénomène.


                               IL

    POURQUOI LE MALHEUR EST-IL AU SEIÃŽV DE L'HOMME?


   Ce que me montre l'expérience vient renverser les lois de
la raison.
   L'absolu règne sur l'être : en lui est sa source, en lui est sa
loi, en lui est son but, et la perfection est la voie éternelle-
ment tracée de toute existence. Et je rencontre un être dont
la source a tari, dont la loi est violée, dont le but est manqué,
et qui roule dans la voie inexplicable de la destruction de
son existence !