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ANTOINE ET ADÉODAT FAIVRE. Les lettres anciennes, les lettres chrétiennes surtout, ne conservent que de rares partisans, dont le nombre ne semble pas destiné à s'accroître beaucoup. Si les Grecs et les Ro- mains ont tenu trop de place dans l'éducation, dans la vie des générations passées, peut-être n'en tiendront-ils pas as- sez dans celle des générations à venir. Le beau, le vrai beau est là pourtant, dans les langues comme dans les arts, et quelque faveur que prennent les idiomes européens, toujours Homère vaudra Torquato Tasso et Mil ton, toujours Sophocle