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DE LA CHUTE DE L'HOMME ET DE SA RÉPARATION'0. i. DU BIEN DANS L'ABSOLU ET DANS LE TEMPS. L'état de l'être, c'est la perfection. Si l'imperfection, qui naît de l'absence de la loi, pouvait entrer dans la substance, la dissolution aurait prise sur elle, et l'éternité ne serait point assurée. L'être repose sur sa perfection comme sur sa base éternelle. Au fond de tout est le bien ; autrement il faudrait admettre celte contradiction, que le néant est la racine de l'être. Dieu, c'est ce qui est bien. L'absolu n'est autre chose que la perfection. Pareillement, au sein du temps, tout être a été déposé dans (t) Les éditeurs Langlois et Leclerc nous ayant confié l'impression d'un volume du livre DE L'UNITÉ sriRiTOEUE et de son but au delà du temps, nous ne croyons pas commettre d'indiscrétion vis-à -vis des éditeurs et vis-à -vis de l'auteur en publiant dans notre Revue ce fragment de la 2 e partie, qui nous paraît se rattacher à la question la plus grave de la philosophie, 29* .