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                              DU BCGEY.                              323

due charmante retraite, sur les bords du torrent deBrébon.
Là, son aménité et son érudition lui avaient attiré de nom-
breuses affections et d'honorables amitiés. Il a écrit, dans
VAlbum de l'Ain, quelques pages sur l'abbaye d'Ambronay,
et a laissé inédile une histoire de Saint-Rambert et de son
ancienne abbaye. Ce manuscrit est déposé aux archives de la
société royale de l'Ain dont il était membre correspondant.


                                    I.

           LE BCGEY SOCS LA DOMINATION ROMAINE.

   Nous avons décrit la ceinture fluviale du Bugey et ses
hautes limites au nord. Ainsi séparé des provinces voisines
et protégé par ces puissantes barrières, il a une superficie de
112 lieues mélriques carrées.
   Toutefois, malgré ces limites naturelles et celle indépen-
dance territoriale., à une époque reculée celte province fui
occupée par différents peuples à la fois, et, au moyen-âge,
soumise à plusieurs maîtres en môme temps.
   A la conquête de Jules César, elle était possédée comme
un territoire limitrophe par trois nations distinctes.
   Les Séquanes, peuples de la Franche-Comté, ayant fran-
chi le mont-Jura, s'étaient établis dans l'arrondissement de
Nantua (1).
   Les Allobroges, soumis aux Romains avant Jules César, oc-
cupaient la Savoie et le Dauphiné ; ils avaient traversé le
Rhône pour s'établir sur sa rive droite dans l'arrondissemen!
de Belley (2).
   (i) Quando Sequanos â provinciâ nostrà Rhodanus dividerel. de Bel. Gai.
Com. lib. I.
   (2) Allobroges, qui trans Rhodanum vicos et possessiones habebant., id
lib. I.