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     DU MORCELLEMENT.




   II n'est pas necessaire de s'appliquer specialement a l'e-
conomie politique, ni de suivre avec attention le mouvement
des choses qui s'y rattachent, pour s'6tre apercu d'un effet
etrange et regrettable qui a lieu, depuis plusieurs annees,
dans une de ses principales parties. La propriete fonciere,
au lieu de suivre sa marche ascendante de prosperite, est au
contraire dans une phase de decadence, alors que l'agriculture
marche dans une voie de progres. Au premier coup d'ceil,
lorsqu'on cherche la cause de ce contraste, l'imp6t apparait
grevant de tout son poids la propriete fonciere, aveccet autre
imp6t, aussi onereux que prelevent les sinislres divers, les
intemperies, les proces et les reparations.
   Mais ce n'est pas a nos yeux la seule et principale cause
de cette decadence; nous l'attribuons en grande parlie a
l'exces de la division fonciere, et a l'insuffisance des lois ru~
rales, en raison de cette excessive division.
   Nous nous proposons de faire cette double demonstration.
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