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446     UN CORRECTEUR D'IMPRIMERIE A LYON, ETC.

utiles par l'emploi qu'il reprit chez le libraire Vincent. Une
exactitude scrupuleuse et éclairée devait présider à la con-
fection des éditions des classiques grecs et latins qu'on im-
primait alors en grand nombre ; Descousu donna ses soins
à plusieurs des plus importantes; aussi les livres qui sorti-
rent à cette époque des presses de Vincent sont-ils fort re-
cherchés. Il suffisait courageusement à toutes les exigences
d'une existence plus active et plus occupée que jamais, lors-
que la mort vint le surprendre à la fin de l'année 1549.
   Il avait latinisé son nom, suivant la coutume des savants
de l'époque, et Descousu s'était transformé en Dissutus.



   On a publié le Catalogue des peintures, dessins, gravures
et objets d'art provenant du cabinet de feu M. Hippolyle
Leymarie. La vente de ces divers objets vient d'être faite dans
la salle des Commissaires-Priseurs, et a été suivie avec em-
pressement par les amateurs. Il y avait dans cet empresse-
ment même un honorable témoignage de sympathie pour
l'artiste habile que notre ville a perdu.
   —M. Auguste Ducoin, l'auteur de la Conspiration de Paul
Didier, nous adresse un ouvrage nouveau, la biographie de
Louis-Philippe-Êgalilè ; Paris, Dentu, 1 vol. in-8°. Nous
parlerons de ce livre.
   — Le village de Saint-Rambert-l'Ile-Barbe possède, depuis
quelque temps, une nouvelle Eglise plus grande que l'an-
cienne, et bâtie sur les dessins de M. Benoît, l'architecte qui
a dirigé les réparations de Saint-Bonaventure. On a procédé
à la démolition de la vieille chapelle de Saint-Rambert, mais
on a eu soin de conserver pour celle qui s'élève à quelques
pas de là un rétable antique et une porte romane d'un fort
beau galbe. On peut voir, du reste, sur cette chapelle,
l'Album du Lyonnais de 1843.