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ttartrtr*. UN CORRECTEUR D'MPRIMERIE A LYON, AU XVI e SIÈCLE. Nos libraires du XVIe siècle attachaient en général à leur imprimerie, pour diriger et surveiller les éditions des auteurs grecs et des auteurs latins, quelque homme de lettre qui apportait à son travail une ardeur merveilleuse. Ainsi, Lyon eut, entre autres, Just Zinzerling, auteur d'un llinerarium Galliœ, et Barancy, dont il a élé déjà parlé dans cette Revue. Le journal le Droit (14 et 15 octobre 1844) a consacré une notice à un jurisconsulte de Chalon-sur-Saône, qu'on vit ainsi se dévouer aux presses d'un imprimeur de Lyon. C'est à Celse-Hugues Descousu que nous devons la pre- mière impression grecque qui ait été faite en France des Idylles de Théocrite ; elle parut dès l'an 1512. Voici l'épîlre dédicatoire qui se trouve en tête de cette édition, telle qu'elle est rapportée dans le Traité de l'O- rigine de l'Imprimerie de Paris, par André Chevillier, pag. 253 : Hieronymo Alexandro Mollensi, trium lingitarum doc- iissimo, Grœcas Aureliœ literas profitenti, Celsus Hugo dis- sulus, cavillonus celtœ, earumdem, nec non hebraicarum apud Parrhisios interpres S. La môme année, il fit encore imprimera Lyon, chez Huguelan, les Vies latines des Pères du Désert. « II y avait dans ce temps, à Lyon, dit le Droit, une im- primerie célèbre qui appartenait à un nommé Vincent ; Des- cousu en élail devenu l'oracle, et il ne s'imprimait pas de