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                           M0L1EBIANA.                          367



                                IV.

   La même partie du Catalogue de M. de Soleinne contient,
sous le n° 447, le titre de la Lettre sur la comédie de l'Im-
posteur (de Molière), 1667, p. in-12. « Cet exemplaire, dit
le Bibliophile Jacob, se termine par un feuillet d'errata que
nous n'avons jamais vu dans d'autres exemplaires. Quoiqu'on
lise le nom de Molière écrit anciennement à la fin de la
lettre, nous pensons que Chapelle en est l'auteur plutôt que
Molière, et nous remarquons, en effet, son initiale C im-
primée après la suscription, particularité importante qui nous
avait d'abord échappé. »

                                 V.

  Nous trouvons dans ce même Catalogue les titres de quel-
ques comédies de Chappuzeau, un écrivain que nous avons
rangé parmi nos Historiens du Lyonnais. Les pièces de Chap-
puzeau présentent des vers bien dignes d'être connus, tandis
qu'ils sont complètement ignorés. On sait que Molière, dans
son Avare, a imité une scène de Piaule. Est-ce que le Ri-
che vilain de Chappuzeau ne dit pas mieux que Plaute et
que Molière :
                                     Çà, montre-moi ta main.
     — Tenez. — L'autre. — Tenez: voyez jusqu'à demain.
     — L'autre. — Allez la chercher ; en ai-je une douzaine ?

  Voilà ce que peuvent parfois des écrivains obscurs. Les
oeuvres de Molière ont été souvent annotées : on n'a jamais
cherché à rapprocher ce passage de celui du grand comique.
                                         F.-Z. GOXLOMBÈT.