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186 ANTOINE ET ADÉQUAT FA1VKK. vient de suivre. C'était le germe d'un ouvrage qu'il se pro- mettait de publier, quand la réflexion et le temps auraient confirmé ses premières observations. Le docteur Faivre était vif, spirituel, et cependant bon et modeste. La franchise de ses opinions et de ses principes le faisait estimer de ses confrères et aimer de tout le monde. Les secousses qu'il avait éprouvées, les travaux auxquels il s'était livré, avaient préparé depuis longtemps la maladie qui vint l'enlever sur la fin du mois de juillet 1838. Chrétien toute sa vie, il le fut surtout pendant ses longues souffrances et à son heure dernière. Le jour qui précéda sa mort, ilfilou- vrir la fenêtre de sa chambre pour respirerplus à l'aise; et, en- tendant chanter unefauvette: elleriest pasoppressèe comme moi, dit-il, mais aussi elle n'ira pas au ciel. L'une de ses mains appliquée sur son pouls, il le sentit faiblir, disparaître, et an- nonça le moment suprême. Il fit ses adieux à son épouse, et rendit son ame à Dieu avec la sérénité du juste (1). F . - Z . COLLOMBET. (ijVoir, dans le Réparateur du a5 juin i838, une notice surM. Ad. Fanre, par le docteur T. Celle-ci n'en est guère que la reproduction.