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                         ET ADÉODAT FAIVRE.                173
   Quant à l'ouvrage, il fait connaître l'objet des fêtes ; les
traités sur le dimanche, sur l'Avent, le Carême, la Pâque, la
Fête-Dieu, sont fort développés. L'auteur a joint aux notions
pieuses des réflexions historiques, et, considérant en parti-
culier les besoins du siècle, s'est efforcé ds dissiper les faus-
ses idées que les incrédules modernes ont cherché à donner
de la doctrine, des cérémonies et des pratiques de l'Eglise.
Il y a, sur ce sujet, d'assez bonnes notes, quoique la critique
pût aussi reprendre çà et là quelques assertions douteuses et
quelques anecdotes suspectes, le tout en matière peu im-
portante (1).
   En 1820, M. Faivre écrivit une Réponse critique à un ou-
trage intitulé : PROJET DE RÉUNION DE TOCS LES CULTES, ou
LE   CHRISTIANISME RENDU A SON INSTITUTION PRIMITIVE;
Lyon, 1820, 1 vol. in-8°.
   L'ouvrage entier se compose de treize Lettres, dont la
première est du 28 août 1819, et la dernière du 29 février
1820. Le Projet de réunion de tous les cultes, publié en
1815, par M. Feuillade et à Lyon, formait deux ou trois
volumes, car s'il n'y en avait que deux de mis en vente, il
en circulait, disait-on, un troisième qui se vendait sous le
manteau. Cet ouvrage, mis sous le séquestre par arrêté de
M. de Chabrol, le 20 septembre 1815, fut rendn à l'auteur
par arrêté du préfet Lezay-Marnésia, le 24 juin 1819. Pour
affriander le public, M. Feuillade avait fait afficher une
analyse de son Projet, analyse dans laquelle il s'annonçait
comme étranger à toutes les sociétés particulières. Il ne ve-
nait point, disait-il, faire l'apologie de tel ou tel culte; il
n'admettait que la religion naturelle, et ne voyait que celle-
là de catholique. C'est la religion de Jésus-Christ et des Apô-


  (i) Ami de la Religion, tom. x X ^ I I , pag. 36g.