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               LES CHAMBRES DE M E R V E I L L E S                371
de telles magnificences, » ce livre est perdu ; la mort a empêché
son auteur de le terminer. Que de noms lyonnais ne nous aurait-il
pas révélé peut-être ? '           •
   Mais heureusement Sponnous a conservé les noms de quelques-
uns des collectionneurs qu'il a connus. Il les a inscrits dans le
chapitre X, p. 248, de son ouvrage :
   De la Recherche des antiquités et curiosités de la ville de
Lyon, ancienne colonie des Romains et capitale de la Gaule
celtique, avec un mémoire des principaux antiquaires et
curieux de VEurope. (Lyon, Antoine Celier, fils, 1 vol., 1675.)
   « Pour ne pas obliger à demi, dit-il, ceux qui ayment la curiosité,
à l'imitation de M. Borel, qui a écrit les Antiquités de Castres,
je donneray un mémoire des antiquaires et curieux, qui sont
venus à ma connaissance, soit pour les avoir vus, ou pour le
scavoir de mes amis qui me les ont communiquez. Je dois entre
autres celuy de Paris à M. Vaillant, docteur médecin et antiquaire
du Roy qui m'en a gratifié.
   « Quoique Lyon soit plustôt une ville destinée au négoce qu'au
plaisir, il ne laisse pas d'y avoir beaucoup de personnes qui se
divertissent à quelque sorte de curiosité. »




                      CURIEUX DE LYON
                 DE TOUT G E N R E   CITÉS   PAR   SPON


  « 11 y a quantité de curieux de fleurs, entre autres, M. Phili-
bert, fils de l'ex- consul qui a un jardin à la Côte.
  M. Grabuzat, en Bellecour, fleurs et ouvrages de tour.
  M. Gasp. Benoist, à la Montée des Carmélites.
  M. Bertier, proche les Chartreux, fleurs, entes, et autres
raretés.
  M. Galand, conseiller au présidial, plantes de médecine et
de fleurs rares.
  M. Guillemin, maître-apothicaire, un joli jardin de simples.
   M. Henry Moze, qui est aussi maître-apothicaire, livres de