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72 LA REVUE LYONNAISE tiers environ le nombre de celles qui subsistent aujourd'hui. Notons aussi qu'on ignore jusqu'à la place qu'occupaient plusieurs de celles qu'on a détruites. Bougerol célèbre, tour à tour, chacun de ces temples, dans la plupart desquels il allait dire la messe. Il fait l'éloge des saints aux- quels ils étaient dédiés, ou des religieux à qui ils appartenaient ; il saisit quelquefois l'occasion de rappeler des faits historiques, et cite en marge les auteurs qui les lui ont fournis, c'est ce qu'il appelle donner un raccourci/ de l'histoire de Lyon. L'ouvrage de Bougerol est en -vers français et il l'a dédié à l'archevêque Camille de Neuville Villeroy. CHAPPIÃZEAU Au dix-huitième siècle, il se rencontra aussi parmi les écrivains lyonnais qui se sont occupés de nos monuments, un écrivain étranger à la ville, qui publia en 1656, chez Scipion Josonne, un livre inti- tulé : Lyon dans son lustre. Ghapuzeau était originaire de Genève et protestant. Il séjourna quelque temps à Lyon, y cultiva la poésie et fit quelques traductions. Spoii, son coreligionnaire, lui inspira sans doute la pensée de consacrer un travail à nos monu- ments, mais seulement aux monuments religieux, en même temps que lui s'occuperait des édifices de l'antiquité. Son livre est d'une médiocre valeur, mais il s'y rencontre cependant quelques utiles renseignements. Spon en a fait l'éloge en quatre vers latins. Ghapuzeau mourut à Zel, en 1701. BOMBOURG (JEAN DE) Parmi les Lyonnais qui ont consacré leurs travaux à l'étude des objets d'art qui se recontraient autrefois dans leur ville figure aussi Jean de Bomhourg, simple horloger. En 1675, ila publié à Lyon, chez André Olyer, « en rueïupin, à la Providence, » un volume petit in-12, sous le titre : « Recherche curieuse de la vie de