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               E X T R A I T S D'OUVRAGES DIVERS                  121
en 1761, est d'un grand effet et- d'un noble caractère. On
admirera toujours la sévérité et le grandiose de ses lignes d'en-
semble, sa croix soutenue par une sphère supportée par des anges,
et à l'intérieur les savantes combinaisons de sa voûte.
   En 1762, on y plaça les statues de Ghildebert et d'Ultrogothe ;
ce ne sont pas celles que Ton voit aujourd'hui, qui furent données
en 1819, par M. Godinot et sont l'ouvrage des sculpteurs Prost et
Charles. La façade du quai resta longtemps inachevée. En 1820,
on entreprit de la terminer. Le duc d'Angoulême fit un don de
50.000 francs pour cet objet. En 1821, le duc de Bellune posa la
première pierre de l'aile à construire, sous la direction de l'archi-
tecte Tissot. Un legs de 100.000 francs, fait par M1,e Millière y,aida
aussi puissamment.
   L'aile méridionale fut terminée beaucoup plus tard par M. Chri-
stot, architecte des hospices. Une lourde faute fut commise alors,
car cette aile a une arcade de plus que l'aile correspondante du
nord. Sur qui doit retomber la faute? Il ne nous appartient pas
de le décider, ne connaissant pas les pièces du procès.
   Dans le projet de Souflot, cette aile se terminait du côté de la
rue de la Barre par une façade en pan coupé de la chapelle du
Saint-Esprit.
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   En 1637, M. Alexandre Mey, recteur de l'Hôtel-Dieu, proposa
de reconstruire l'église et s'engagea, ainsi que M. Honorât, à en
supporter les frais.
   Pierre de Sève se chargea de la construction d'une chapelle, et
l'administration reconnaissante décida qu'elle porterait son nom
et serait ornée de ses armoiries. (Voir, sur les chapelles et les ar-
moiries, la notice publiée par M. Perret de la Menue, architecte de
l'hospice.)
    L'église possédait autrefois quelques bons tableaux ; celui du
grand autel par Lebrun, la vierge dans une gloire par Cretet, le
 Sauveur mort par Blanchet, un saint Sébastien de Squoniam.
    A la place du tableau de Lebrun, on voit aujourd'hui, derrière
l'autel, un Christ de Serangeli, et, à côté, la résurrection de Lazare
 et le Samaritain. Le premier fut peint et donné en 1808 par le