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178                       LA REVUE LYONNAISE
sceau est, comme on le pense, une des plus importantes et sou-
vent des plus difficiles ; car il est diverses circonstances, par
exemple le changement d'état; qui obligent à le modifier. Il arrive
aussi que l'on emprunte celui d'une autre personne, quand on se
trouve dans l'impossibilité de se servir du sien propre.
   L'auteur termine son introduction par quelques considérations
fort intéressantes sur la matière des matrices des sceaux, la forme
et la garde de ces matrices et sur leur renouvellement. Lors-
qu'une matrice avait été brisée par accident, usée par le service
ou contrefaite, lors même qu'elle avait subi un changement, par
suite d'un simple caprice, son renouvellement exigeait à la fois
de la publicité (déclaration devant une juridiction compétente) et
des précautions (brisement de l'ancienne matrice, opéré en public
et devant témoins). Les collectionneurs feront bien délire le pas-
sage, consacré aux matrices fausses.




   D'après le sceau          D'après le sceau de      Petit sceau d'Humbert II, dauphin
     du Chapitre     Jean deBourbon, comte de la Marche,       de Viennois, 1349.
 d'Aigueperse, 1307.                1384.



  Nous ne pouvons évidemment entrer dans aucun détail relative-
ment à ce qui concerne les différents costumes, royal, féminin,
chevaleresque, de chasse, sacerdotal, que M. Demay passe en
revue. Disons cependant qu'il y a là une lacune, que nous re-
connaissons, du reste, inhérente à la marche suivie par l'auteur.
Le costume des classes supérieures de la société seules, des classes
ayant un sceau, est et pouvait être étudié : celui des classes
populaires, artisans et paysans, devait forcément être laissé de
côté. Ce n'est que dans les scènes maritimes, dans les sujets de