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E X T R A I T S D'OUVRAGES DIVERS 117 doit être M. Alday, mort très âgé à Lyon, il y a près de cinquante ans, laissant quatre fils musiciens. La belle Isabelle Andréini, d'une troupe italienne dont parle Bayle, mourut en couches à Lyon, le 10 juin 1604. * Érasme, dans son colloque intitulé Diversoria, vante la beauté et le mérite des femmes et des filles lyonnaises. VARIA Lemot a fait une statue de Cicéron pour la salle du tribunal, le jugement de Salomori, bas-relief qui obtint le grand prix de l'Aca- démie de peinture en 1790 ; bas-relief de la salle du Corps légis- latif, 1802 ; Lycurgue, statue en plâtre. (Lemot était élève de Dejoux.) ' M. Richard, une célébrité lyonnaise, exposa à Paris en 1802 un tableau qui fut très admiré et qui représentait Valentine de Milan. La composition se ressent un peu du goût de l'époque et de ce que l'on a désigné depuis sous le nom de style troubadour, c'est-à - dire du moyen âge tout à fait de fantaisie. La fenêtre trilobée qui éclaire la chambre de Valentine, semble une réminiscence des fenê- tres de l'abside de Saint-Jean. Le meilleur tableau de ce peintre, parce qu'il ne représente pas un sujet historique mis à la mode du jour, est celui de Vert-Vert, du musée de Lyon. * Lorsque M. Seringe, directeur du jardin des plantes, fut reçu de l'Académie de Lyon, il dit dans son discours que le nom de place delà Déserte venait d'une famille Déserta qui possédait cet empla- cement. C'est une erreur complète ; le nom, attribué plus tard à un couvent de religieuses, venait de ce qu'avant elles le lieu étai